J’ai terminé mon défi de suivre un régime sans gluten pendant 2 mois ! Le but de ce défi était de vérifier si j’avais une sensibilité au gluten. Il est maintenant grand temps de vous faire un bilan ce cette expérience.
Suis-je sensible au gluten ?
Quels changements observés pendant le régime sans gluten ?
5 choses que j’ai apprise grâce au régime sans gluten
1. Je ne suis pas sensible au gluten
Je ne regrette pas d’avoir fait ces deux mois sans gluten (même si c’était long). Maintenant que je sais que mes poussées de SpA ne sont pas provoquées par le gluten, j’ai un facteur stressant de moins dans ma vie !
2. Le gluten se cache partout
Je savais que le gluten était présent dans beaucoup de produits mais je n’imaginais pas à quel point ! Par exemple, savais-tu qu’il se cache dans la sauce de soja et la poudre à lever ? Certains restaurateurs utilisent également la farine de blé là où on ne s’attend pas – dans leur riz (wtf ?) ! Tout ça pour dire que je compatis vraiment avec les personnes qui n’ont pas le choix que de suivre ce régime sans gluten au vu de la difficulté de l’éviter.
3. C’est important d’expliquer les détails à tes proches avant de se lancer
Avant de commencer le régime sans gluten, il vaut mieux préciser à ta famille ce que tu ne peux pas manger. Cela te permet d’éviter des petits ratés, comme quand ton compagnon t’achète des sushis en pensant te faire plaisir (achète la sauce de soja sans gluten AVANT, c’est mieux !). N’oublie pas non plus d’expliquer tes restrictions alimentaires aux amis qui t’invitent pour manger. Si tu ne peux rien manger, tout le monde se sent mal…
4. Manger au resto n’est pas forcement le plus compliqué
J’ai fait quelques restaurants pendant le régime sans gluten et cela s’est plutôt bien passé. Il y a forcément moins de choix sur le menu mais on peut souvent prendre un plat à base de viande ou poisson avec des légumes en accompagnement. Il vaut mieux demander si le plat est sans gluten pour éviter des mauvaises surprises (comme un risotto avec de la farine dedans). Prévois aussi un plat suffisamment copieux, sachant que tu ne peux pas te venger sur le pain ou un moelleux au chocolat si tu n’es pas rassasié à la fin du repas.
5. J’ai peut-être une autre sensibilité
Mon menu hebdomadaire pendant ces 60 jours était assez répétitif. Pour pouvoir tenir deux mois, il fallait que je garde les choses simples. Je cuisinais donc plus ou moins la même chose d’une semaine à l’autre. Cette constance dans mon alimentation, m’a permise de facilement corréler des changements de ma digestion avec ce que je mangeais. J’ai ainsi découvert que certains désagréments digestifs étaient associés à un type de légume. Il faut maintenant que je fasse quelques expériences pour confirmer mon hypothèse (ah, j’adoore les expériences !).
Et maintenant, que vais-je faire ?
Je suis évidemment très contente de ne pas être sensible au gluten. L’élimination complète du gluten est quand même très contraignante dans la vie de tous les jours. Je dirais que le plus grand changement que je vais faire, suite à ce régime, c’est d’arrêter de me donner mauvaise conscience à chaque fois que je mange du pain.
Pour des raisons purement nutritionnelles, je vais quand même essayer de garder ma consommation de pain à un niveau « raisonnable » (plus basse qu’avant le régime). Après tout, je me suis habituée à manger du fromage sans pain, ce serait bête de ne pas en profiter pour mieux manger.
A part cela, je ne vais pas changer mon alimentation. Je continue à manger équilibré. Idéalement (je dis idéalement puisque je n’y arrive pas tout le temps), chacun de mes repas est composé des protéines, de gras, des fibres et de légumes verts (autrement, pas de produit à base de farine de blé).
Et toi, quel est ton expérience avec le régime sans gluten ?
Si tu as des astuces pour bien réussir un régime sans gluten, partage-les dans les commentaires.
- 2Partages
2
test