Les 3 phases de la maladie auto-immune, et comment tu peux les influencer.

On se souvient tous de l’apparition de nos premiers symptômes de maladie auto-immune. Pour moi c’était des grosses douleurs articulaires venues de nulle part.

Un autre moment qui reste gravé dans ma mémoire, c’est quand j’ai enfin reçu mon diagnostic après avoir passé 10 ans dans l’incompréhension totale. Le nom de ma maladie est la spondylarthrite ankylosante.

Mon premier réflexe était d’aller sur Internet pour me renseigner sur le sujet. En lisant la section Evolution de la maladie sur la page Wikipedia, j’avais beaucoup de mal à m’identifier dans ce que je lisais, et encore plus du mal à me projeter dans un état très évolué de la maladie.

Les descriptions de maladies auto-immunes que j’ai pu lire depuis décrivent toutes, bien dans les détails, ce qui peut t’arriver de pire quand la maladie progresse. De quoi bien te plomber le moral. Je trouve dommage que ces descriptions généralistes ne parlent pas autant des possibilités qui existent pour freiner la maladie et la mettre en rémission.

Dans cet article, au lieu de parler de la maladie auto-immune comme un état fixe et définitif, je décris son apparition et évolution. Je liste ensuite les moyens que tu as pour freiner la progression et calmer les symptômes.

La première phase : l’auto-immunité silencieuse

A ce jour, on ne connait pas encore la cause des maladies auto-immunes. Il y a plus que 10 théories différentes sur le sujet. La plupart sont basées sur le même principe.

Pour déclencher la maladie, il faut avoir des gènes bien spécifiques – la prédisposition génétique – et ensuite rentrer en contact avec un élément qui stresse ton système immunitaire – le déclencheur environnemental.

Plusieurs déclencheurs ont été mis en évidence par des études scientifiques convaincantes, le mercure (présent dans les amalgames dentaires et certains poissons) est un exemple, l’infection à Streptocoques et l’infection au virus Coxsackie B en sont deux autres. Le déclencheur environnemental fait naitre une auto-immunité dans ton corps. Autrement dit, ton système immunitaire commence à produire des auto-anticorps.

Un anticorps classique joue un rôle d’agent de sécurité pour protéger ton corps. Dès qu’il voit quelque chose qui ne devrait pas se balader dans ton corps, il se jette dessus (il ne prend pas le temps de discuter quoi). Pour être plus efficace, les agents de sécurité se partagent la tâche. Ils sont tous spécialisés dans un certain type « d’intrus », par exemple une bactérie, un virus, une cellule cancéreuse etc. En temps normal, tout fonctionne très bien comme ça.

Un auto-anticorps est un agent de sécurité qui s’est trompé de cible. Il prend une partie saine de ton corps pour un intrus. Dès qu’il la voit, il se jette dessus et signale à tous ses collègues qu’il a choppé un méchant. Le système immunitaire renvoie alors du renfort qui s’attaque directement au tissu ou à l’organe en question.

Dans cette première phase de la maladie auto-immune, les auto-anticorps sont présents dans ton corps mais ils n’ont pas encore eu le temps de faire du gros dégât. Tu ne ressens donc rien de ce qui est en train de se produire. On parle d’auto-immunité silencieuse puisque cette phase passe complètement inaperçue.

La deuxième phase : la réactivité auto-immune

Quand les auto-anticorps ont travaillé pendant un certain temps, la partie du corps qui est ciblée commence à prendre un coup. Il peut par exemple s’agir de tes articulations, comme dans la spondylarthrite ankylosante et polyarthrite rhumatoïde, de tes intestins, comme dans la maladie de Crohn ou de ton système nerveux central, comme dans la sclérose en plaques.

A ce moment tu commences à ressentir les premiers symptômes (Aïe, aïe ! C’est quoi ce truc bizarre…?). Par contre, les dégâts provoqués dans ton corps ne sont pas encore visibles par les analyses de diagnostic (IRM, coloscopie, examen ophtalmologique etc.). Malheureusement, la seule chose à faire pour établir un diagnostic est d’attendre que la maladie fasse encore plus de dégâts. Je dis bien pour établir un diagnostic, rien ne t’empêche d’agir avant d’avoir un nom sur tes symptômes. Au contraire, dès que tu ressens des symptômes, tu devrais prendre des mesures pour arrêter l’évolution de la réactivité auto-immune.

La troisième phase : la maladie auto-immune

A ce stade, le système immunitaire a détruit suffisamment de tissu dans ton corps pour que la maladie puisse être identifiée et diagnostiquée. Super ! (Oui, je suis sarcastique.)

C’est vraiment dommage qu’on doive en arriver là pour connaître l’origine de ses symptômes. Mais bon, aujourd’hui c’est comme ça. Demain j’espère qu’on pourra avoir un diagnostic beaucoup plus tôt, basé sur une analyse de sang qui détecte les auto-anticorps.

En tout cas, maintenant que tu sais que tu as une maladie auto-immune, tu devrais tout faire pour freiner l’évolution et mettre ta maladie en rémission. Je ne parle pas de guérison puisqu’une maladie auto-immune ne peut pas être guérie, à proprement parler. Si les auto-anticorps ont été produits une fois, ton corps les gardera en mémoire pour toujours. En revanche, tu peux faire en sorte qu’ils ne soient plus (ou très rarement) reproduits par le système immunitaire.

Comment freiner l’évolution de la maladie auto-immune

Pour calmer tes symptômes (sans médicaments), tu peux commencer par jouer sur les quatre facteurs suivants.

Le mental

  • Sois gentil et tolérant avec toi-même (sois ton meilleur ami)
  • Arrête de te comparer aux autres et de te critiquer tout le temps (tu suffis comme tu es)
  • Confronte tes vieux démons, cherche du soutien pour travailler sur des traumatismes vécus dans ton enfance (libère-toi de ton passé)

L’alimentation

  • Elimine tout ce qui irrite ton corps (les produits sucrés, les aliments déclencheurs)
  • Nourris mieux ton corps (fait le plein de micro-nutriments)

Le stress

  • Diminuer le stress dans ta vie quotidienne

Le sommeil

  • Dors plus
  • Dors mieux

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